L’apparition des premiers légumes de printemps me fait toujours craquer : je les trouve si mignons, tout frais et croquants. Mais les tout premiers sont encore bien petits et souvent, les fanes peuvent représenter plus de matière que les légumes eux-mêmes !
Avec un peu de créativité, on peut cuisiner facilement une grande variété de plats délicieux avec ces fanes de radis, de betteraves, de carottes, de navets, d’oignons nouveaux. Je suis heureuse de vous partager toutes mes idées.
En veloutés bien sûr :
Faites fondre doucement une botte de fanes dans un peu d’huile d’olive avec un petit oignon et un peu d’ail, avant de recouvrir d’eau. Il est possible de rajouter une pomme de terre ou quelques céréales ou légumineuses en flocons pour épaissir. Lorsque tout est tendre, mixer finement et lier le potage avec un fromage frais en fin de cuisson. Un petit topping craquant et/ou quelques graines germées en décoration et le tour est joué !
À noter : Si vous êtes plus nombreux, les fanes se rajoutent facilement à n’importe quelle soupe de légumes mais elles passeront plus inaperçues
Des soupes mais pas que …
🍃 Mixées dans une sauce type béchamel, vous pourrez :
– verdir tous vos gratins de légumes,
– donner un air de printemps à votre risotto « verde » mais ça marche aussi avec la polenta ou un plat de pâtes.
– customiser des green lasagnes ou un gratin de crozets
🍃 Lorsque les fanes sont toutes jeunes, on peut tout simplement les faire sauter à la poêle et les servir en accompagnement ou les incorporer dans une poêlée de légumes selon la quantité disponible et le nombre de convives.
🍃 Si vous les mixer crues (grossièrement pour garder un peu de mâche), avec citron, huile d’olive, et des graines toastées de votre choix et vous aurez un bon pesto à tartiner. Essayer avec les jeunes fanes de betteraves, c’est un délice !
🍃 Incorporées dans un appareil à quiche, vous donnerez de l’originalité à vos tartes salées. Même principe avec des muffins, des galettes végétales, des pancakes, etc…
Une petite recette pour ceux et celles qui n’osent pas se lancer sans. Et en fonction de votre panier, le résultat sera unique à chaque fois !
Les ingrédients : 200g de jeunes fanes lavées et essorées, 2 œufs, 150g de farine (T80 ou 110), 1 oignon nouveau avec le vert, un demi bouquet de persil, 1 gousse d’ail (ou encore mieux une poignée de feuilles fraîches d’ail des ours), 20cl de lait ou boisson d’avoine, 1 cc de levure, sel, poivre.
Mixer tous les ingrédients jusqu’à l’obtention d’une consistance type pâte à crêpes bien épaisse. Faire cuire les pancakes dans une poêle huilée bien chaude, 2 à 3 minutes sur chaque côté.
Dégustez chaud, accompagnés d’une salade de jeunes pousses et d’une tartinade colorée pour une assiette complète pleine de pep’s.
Pour ne rien perdre des fanes, il faut s’en occuper dès le retour du marché et ne pas les laisser flétrir. Selon ce que vous voulez en faire, vous pouvez soit les précuire à la vapeur douce, soit les conserver crues lavées et égouttées dans une boite ou un sac congélation dans le bas du frigo.
Attention, avec l’avancée dans la saison, prenez un peu de temps pour trier les parties trop filandreuses notamment pour les tiges des fanes de carottes qui durent le plus longtemps.
Certes, la courgette est un des ingrédients indispensables pour faire une bonne ratatouille, plat mijoté de l’été par excellence, mais il y a bien d’autres façons de se régaler avec ce légume doux et aqueux qui se laisse facilement transformer au gré de notre fantaisie.
Tout d’abord, la courgette se décline agréablement en velouté, chaud ou froid. Eventuellement associé avec des petits pois ou des pois cassés pour plus de caractère. Un petit topping (feta, menthe et graines toastées par exemple) et c’est la fête dans l’assiette !
Crue ou cuite, en petits dés ou même râpée, elle tient fièrement sa place auprès des autres fruits et légumes d’été dans les salades composées. Seule, toute crue et coupée à la mandoline (ou avec un économe) en tagliatelles, elle fera une entrée fraîche et délicieuse, généreusement arrosée d’huile d’olive fruitée et de jus de citron, parsemée d’ail nouveau pressé et d’herbes fraiches.
Ou encore, tout simplement coupée en tronçons et rôtie al dente, déglacée avec un peu de sauce tamari en fin de cuisson, elle se mariera à merveille avec un plat de céréales de votre choix.
Elle est aussi facile à incorporer dans une terrine, un flan ou une tarte salée mais comme le légume est assez aqueux, mieux vaut prévoir un liant suffisant : œufs et/ou tofu soyeux, un peu de polenta et/ou farine, fécule. Je conseille de précuire légèrement les courgettes découpées : soit à la vapeur douce, soit en les faisant revenir à feu vif avec ail, oignons, et herbes sèches et fraîches. Pour ma part, je privilégie cette seconde méthode pour réduire l’eau et rehausser les saveurs, car comme disait ma grand-mère, « la courgette c’est gourmand » et il ne faut pas lésiner sur l’assaisonnement si vous ne voulez pas vous retrouver avec un plat tout fade.
On peut enfin la farcir avec toutes sortes de mélanges mais là aussi, pensez à compenser l’excès d’eau que peut rendre ce légume lors de la cuisson.
Enfin, n’oubliez pas que la courgette peut être un ingrédient mystère pour des desserts allégés en gras et notamment dans un moelleux au chocolat : voir la recette de Marie Chioca.
– Rincer les courgettes et les tailler en tranches régulières que vous faites revenir à la poêle avec un bel assaisonnement.
– Dans un plat à gratin, alterner une couche de courgettes précuites, une couche de ravioles crues, quelques cuillères de crème fraiche liquide ou crème végétale, sel poivre, et recommencer jusqu’à épuisement des ingrédients.
– Finir par une couche de fromage râpé.
– Mettre au four à 180° pendant 20 à 30 minutes.
Choisissez des courgettes locales et à maturité, bio de préférence. Sauf contrordre, on ne les épluche pas. On joue sur les couleurs (vertes, blanches, jaunes) et sur les formes (allongées, rondes, géantes des jardins). On varie les découpes : rondelles, cubes, tronçons, tagliatelles, et même râpées. On est généreux sur l’assaisonnement mais on choisit sa tonalité : provençale, indienne, asiatique. Avec tout ça, la marge de créativité est infinie et vous ne vous en lasserez pas jusqu’à la fin de l’été.
En cuisine végétarienne, l’assaisonnement est particulièrement important et voici quelques principes de base pour relever vos salades et crudités ou pour apporter une petite touche de fraicheur à votre assiette complète.
Pour les huiles, on ne lésine pas sur la qualité : bio, vierge et première pression à froid. On varie les goûts et les apports. Mon trio préféré pour les assaisonnements : olive, colza, noix et en bonus sésame toasté pour une touche plus exotique.
Pour l’acidité, on peut jouer avec toutes sortes de vinaigre (aromatisés ou pas) avec une mention spéciale santé pour le vinaigre de cidre non pasteurisé et le jus de citron.
Pour épaissir et lier, la moutarde est l’émulsifiant le plus classique et pourtant, selon le type de moutarde utilisée, votre sauce pourra déjà gagner en originalité.
L’ajout d’un yaourt (vache, brebis ou soja) transformera votre vinaigrette en sauce onctueuse et fraîche pour accompagner une céréale, des galettes ou des légumes rôtis au four.
De même, une cuillérée de purée d’oléagineux apportera une belle onctuosité et un goût typé selon la purée utilisée : sésame, noisette, amande ou encore cacahuètes.
Le sel gris non raffiné est le plus courant et le plus neutre pour saler vos sauces. Mais il est aussi possible de le remplacer par des produits lactofermentés comme le tamari, le miso blanc ou noir, ou encore la purée d’umesboshi.
Les petits bonus : poivre, herbes sèches ou fraîches, ail, échalotte, gingembre et curcuma frais, épices, graines, oléagineux concassés , fruits secs ou fruits de saison.
C’est en jouant sur les associations que vous inventerez la sauce qui sublimera une salade de choux ou de fenouils, de simples carottes ou betteraves râpées.
3/4 huile colza ou olive, 1/4 jus de citron, 1 petite gousse d’ail pressée, 1 tronçon de gingembre frais finement haché, 1CS de tamari, 1 CS d’eau pour émulsionner. Poivrer selon votre goût et rajouter un peu de persil ciselé.
Préparer un petit shaker de sauce basique un peu relevée mais peu salée. Servez-vous de cette base pour la transformer selon votre inspiration en lui donnant une tonalité différente à chacune de vos salades.
En dernière minute, n’hésitez pas à recycler les petits restes de crudités de la veille, ou à utiliser les fruits du plateau qui sont boudés pour customiser une banale vinaigrette et sublimer votre salade verte.
Pour réussir un bon curry, il faut de la générosité bien dosée.
1 👩🍳 Tout d’abord, un mélange d’épices de qualité et équilibré : bien sûr, il est possible de faire ses propres mélanges mais cela prend du temps et nécessite d’être bien achalandée. Sinon, on trouve dans tous les magasins bio une belle diversité de mélanges d’épices en poudre (curry indien, garam massala, korma) ou en pâte (curry vert, jaune, tandoori, massala) qui font tout à fait l’affaire. Pour éviter trop de mélanges de saveurs, on regarde la composition de la pâte que l’on peut rehausser avec quelques épices déjà présentes, en version poudre : cumin, coriandre, cannelle, cardamome, fenouil, ou fenugrec pour les plus courantes. Attention, goûtez avant de rajouter piment ou poivre, les compositions sont souvent déjà assez relevées !
2 👩🍳 À ce mélange d’épices, on ajoute, a minima, ail et oignon en proportion généreuse et éventuellement du curcuma et du gingembre frais, faciles à trouver et à conserver. On peut aussi ajouter au choix, citronnelle, basilic thaï, coriandre fraîche, tamarin qui sont un peu plus difficiles à se procurer mais utiles selon la tonalité que l’on souhaite donner à son curry.
3 👩🍳 Après avoir fait doucement rissoler cette base d’épices et d’aromates dans un peu d’huile végétale (pour ma part, pour les currys j’aime bien utiliser l’huile de coco), on ajoute des légumes de saison bio découpés en petits morceaux, soit crus, soit précuits à la vapeur, selon la consistance du légume choisi. Cet été au gîte, certains ont pu se régaler avec un curry de blettes ou un curry d’aubergines. Mais ça marche aussi avec poivrons, tomates, courgettes, épinards, chou-fleur et brocolis, choux chinois ou Pak Choï, potimarron, pommes de terre nouvelles et patates douces. On peut choisir un seul légume ou faire un assortiment de texture et de couleurs.
4 👩🍳 Après avoir tourné les légumes dans les épices, on recouvre à moitié d’eau, on sale et on fait mijoter à couvert jusqu’à ce que les légumes soient fondants.
5 👩🍳 En fin de cuisson, on ajoute du lait ou de la crème de coco pour l’onctuosité, et/ou encore de la purée de noix de cajou ou de cacahuètes (ma préférée 😋!)
6 👩🍳 Dernière touche, on goûte et on ajuste l’assaisonnement si nécessaire.
Servi avec un bon riz basmati ou thaï, vous avez un plat complet réconfortant que vous pourrez customiser à plaisir au fil de la saison en variant les légumes et en jouant sur les familles d’épices. Et de temps en temps, il n’est pas interdit d’enrichir le curry avec un peu de tofu ou de viande de poulet, de porc, d’agneau fermier de qualité.
🌿 Blettes, feuilles et poudre de curry, noix de muscade, cannelle en bâton, purée de noix de cajou.
🍂 Patates douces, épinards, garam massala.
🍆 Aubergines, cumin, feuilles et poudre de curry, noix de muscade, cannelle en bâton, purée de cacahuètes.
N’hésitez pas à tester différents mélanges d’épices et trouvez le bon dosage en commençant prudemment et en goûtant au fur et à mesure de la cuisson : il est toujours plus facile d’en rajouter que d’en enlever.
Pensez à une petite touche croquante à saupoudrer sur le curry ou sur le riz avant de servir (cacahuètes ou noix de cajou toastées) ou encore herbes fraîchement ciselées.
Vous pouvez faire des portions généreuses, car s’il en reste, le curry réchauffé est encore meilleur !
Sur réservation, vous pourrez profiter des bienfaits d’un sauna traditionnel 4 places et du bassin communal à proximité pour vous rafraîchir.
Salle d’activité remise à neuf et un coup de fraicheur à la cuisine. Merci à Mireille pour ses conseils et ses produits bio https://www.maison-nature.fr/
Merci à tous pour votre confiance et pour tous ces beaux moments partagés. J’aspire de tout cœur à cette continuité fluide et riche d’expériences et de rencontres. Je vous souhaite une année 2023 joyeuse et pleine de vitalité.
Merci de votre fidélité et bonne croisière tout au long de 2022.
Merci à Marie Mascolo pour sa créativité. https://www.instagram.com/rima.production/
Six compositions cueillies et concoctées sur place. Merci à la Nature pour son inspiration et sa générosité !
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